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Né en 1952, peintre autodidacte par gènes familiaux (!), ses première peintures, fortement influencées par les œuvres pointillistes de Seurat et Signac, datent des années 80. Dans les années 90, son travail est essentiellement décoratif et tourné vers la montagne. Avec le temps, son travail l’amène de plus en plus à explorer les gammes de blanc nées de la lumière et dans tous ses travaux, on observe le soin qu’il porte aux nuances à partir des années 2000.

C’est en 2015 que commence le travail sur des griffonnages. Les premières œuvres réalisées sur papier dans leur forme actuelle ont vu le jour en 2017. Par cette technique, Didier Terme restitue des formes qui nous donnent plusieurs lectures. Selon que l’on se trouve près de l’œuvre ou qu’on s’en éloigne, qu’on la regarde de face ou de biais, les perceptions visuelles basculent et l’esprit peut s’arrêter librement à chacune d’entre elles. Ainsi, le travail du peintre invite à suivre le cheminement bien connu du « visiteur de musée » qui s’approche de l’œuvre à l’effleurer du visage, pour en apprécier le « détail » puis qui recule de quelques mètres pour en saisir toute l’ampleur.

Didier Terme « griffonne ». Cette technique lui est venue par tâtonnements successifs au cours de sa carrière de peintre. Alliance d’une œuvre manuelle avec des encres, des feutres, des Posca et d’un travail de fourmi avec l’outil informatique, l’intérêt de cette fusion réside dans la capacité à obtenir des nuances, des superpositions et des transparences inédites dans le rendu. Les formes, elles-mêmes, ne sont plus « tracées » mais évoquées par la multiplicité des graffs. Didier Terme édite ses fichiers en œuvres uniques sur du papier de qualité musée et dans des dimensions importantes afin que le contact avec le spectateur soit brutal et instantané. C’est un réel travail de chercheur auquel il se livre, et transparaît dans l’œuvre achevée, tout le plaisir qu’il y prend.

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